jeudi 9 juillet 2009

Les métamorphoses du jour de Grandville (1854). Reliure signée de Petit.



GRANDVILLE (Jean Ignace Isidore Gérard, connu sous le nom de)

LES MÉTAMORPHOSES DU JOUR PAR GRANDVILLE, accompagnées d’un texte par MM. Albéric Second, Louis Lurine, Clément Caraguel, Taxile Delord, H. de Beaulieu, Louis Huart, Charles Monselet, Julien Lemer, précédées d’une notice sur Grandville par M. Charles Blanc.

Paris, Gustave Havard, libraire, 1854. (Imprimerie de . Claye et Cie, rue St-Benoit, 7).

1 volume grand in-8 (282 x 185 mm – Hauteur des marges : 275 mm) de (4)-XXVIII-283 pages et 70 planches hors texte coloriées non comprises dans la pagination. Vignette sur le titre.

Reliure demi-maroquin vert pistache à larges coins, signée R. PETIT au bas du dos. Fine reliure de l’époque dont la couleur fragile n’a malheureusement pas su résister au temps, le temps est uniformément passé et viré au marron clair, ainsi que les bordures des coins. De jolis filets dorés concentriques décorent les caissons au dos. Exemplaire relié sur brochure, non rogné. Tiré sur papier vélin teinté, absolument sans rousseurs. Le coloris d’époque des gravures est d’une très grande fraîcheur. Rares et infimes frottements à la reliure qui est très fraîche cependant.


NOUVELLE ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE.

Les admirables planches de Grandville ont paru pour la première fois sous la forme d’un album in-4 oblong, sans texte d’accompagnement, en 1829, chez Bulla. Ce recueil devenu rarissime contenait 73 planches lithographiées et coloriées à l’aquarelle.

Cette nouvelle édition, la première a être accompagnée d’un texte, contient 70 planches gravées sur bois par Desperet d’après les lithographies originales de 1829. Les bois ne sont pas signés. Notre exemplaire est conforme à Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, tome V, col. 783-787. Cet ouvage a paru en 70 livraisons à 25 centimes. Il sera réédité en 1869 par Garnier frères.

Sans doute un des plus beaux ouvrage illustré par Grandville. Son existence fut courte et semée de gros chagrins, nous dit Carteret, il se maria deux fois, perdit ses enfants et mourut à 44 ans dans un accès de folie (en 1847). Il s’était composé cet épitaphe : Ci-gît Grandville, il aima tout, fit tout vivre, parler et marcher, seul, il ne sur pas faire son chemin.

Référence : Carteret III, 284-285.

EXEMPLAIRE ABSOLUMENT SANS ROUSSEURS ET D’UNE FRAÎCHEUR ÉTONNANTE.

BEL EXEMPLAIRE, TRÈS FRAIS, EXCEPTIONNELLEMENT GRAND DE MARGES ET DANS UN TRÈS JOLI COLORIS D’ÉPOQUE, DANS UNE FINE RELIURE DE PETIT.

RARE DANS CETTE CONDITION.

VENDU

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